Avec la BMW R 1300 RS au Bol d’Or

RennSport, ou si vous préférez RS, deux lettres qui claquent chez BMW depuis très longtemps. Associées à la compétition avec notamment la célèbre RS 255 Kompressor qui remporta le TT de 1939, ces deux lettres se retrouvèrent un jour apposées sur une moto qui allait marquer l’histoire : la BMW R 100 RS.

Un peu d’histoire

Première moto de série équipée d’un carénage intégral, la R 100 RS va marquer toute une génération de motards et ouvrir la voie à une nouvelle catégorie de motos : la sport-GT. Suivront d’autres modèles, comme la R 1100 RS apparue en 1993. Cette moto était la première BMW équipée d’une suspension avant Telelever et d’un moteur flat-twin Oilhead. Entendez par là le premier bicylindre boxer à refroidissement mixte air/huile, avec culasses à 4 soupapes. Il faut dire qu’entre-temps, la firme munichoise avait quelque peu délaissé le bicylindre pour commercialiser, dès 1983, des moteurs trois et quatre cylindres en ligne sous l’appellation K. Mais, la clientèle plébiscitant toujours autant le moteur à cylindres opposés, BMW se vit dans l’obligation de revenir prestement au flat-twin.

Le flat-twin de 1300 cm3 développe 145 ch et 149 Nm.

Également en 1300

C’est ainsi qu’après la R 1100 RS arrivèrent la 1150, en 2002 – après une petite traversée du désert – puis la 1200, en 2015. Trois ans plus tard, c’était le tour de la R 1250 RS, et cette année, la R 1300 RS vient clore le renouvellement de la série R avec le nouveau moteur de 1 300 cm3, qui équipe également les GS, GS Adventure, R et RT. Ces cinq motos de la série R sont donc toutes passées au nouveau flat-twin, si cher à BMW. À chaque évolution, je me demande toujours si, un jour, ça va s’arrêter. Car, de génération en génération, le constructeur allemand trouve toujours quelque chose à améliorer sur son boxer. Et ce 1300 ne déroge évidemment pas à la règle, mais en contrepartie, cela peut engendrer des défauts ; nous y reviendrons plus tard.

La R1300RS est bien la digne héritière de la première BMW équipée d'un carénage intégral.

Dans l’anonymat

L’arrivée de la R 1300 RS s’est pratiquement déroulé dans l’anonymat. Après une présentation en grande pompe de la R 1300 GS, fin 2023, suivie de la version Adventure courant 2024, BMW avait invité la presse internationale en Allemagne, juste avant l’été, afin de découvrir les déclinaisons R et RT. Mais, en ce qui concerne la RS, rien, hormis un communiqué de presse publié sur la toile. C’est d’ailleurs un peu par hasard, que j’ai découvert la première R 1300 RS, en chair et en os, chez un concessionnaire de la marque, qui en terminait le rodage avant de la mettre à l’essai pour la clientèle. Mon sang n’a fait qu’un tour, et en quelques coups de clavier, je me suis empressé de réserver la RS chez l’importateur pour un essai, avec une idée derrière la tête.

Objectif Bol d’Or

Quoi de mieux que de tester cette nouvelle RS durant mon déplacement jusqu’au circuit Paul Ricard, qui accueille chaque année le Bol d’Or au mois de septembre. Aussi appelé circuit du Castellet, ce dernier se situe dans le Var, à une quarantaine de kilomètres de Marseille. Les itinéraires sont aussi nombreux que variés pour s’y rendre par la route ; tout dépend du temps que vous réservez pour ce voyage. Pour ma part, j’ai presque une semaine pour faire l’aller et le retour. C’est cool, et cela me permettra de faire quelques petits détours. Néanmoins, il y a un autre critère qu’il faut prendre en considération : la météo. Et celle-ci va m’obliger à modifier mon itinéraire de retour. Mais chaque chose en son temps, et pour l’instant, il fait beau partout en France. Par contre, en Belgique ce n’est pas génial, et c’est d’ailleurs sous une petite pluie fine que je prends possession de la RS à Bruxelles. On est mercredi matin, et je dois d’abord passer par la maison pour charger les bagages avant de prendre la direction du sud.

Premier galop d'essai au retour de Bruxelles.

En route

J’ai oublié de vous signaler que, durant ce voyage, je passerai la plupart de mes nuits sous la toile. Et oui, on ne se refait pas, et pour moi, Bol d’Or rime avec camping. Mais, pour ne pas me faciliter les choses, la RS que je vais tester ne possède ni de valises ni de top case ; par contre il y a un porte-bagages. Qu’à cela ne tienne : la paire de valises cavalières qui traîne à la maison fera parfaitement l’affaire. Et c’est ainsi qu’en début d’après-midi, je quitte mon domicile pour me diriger vers Reims. Histoire de gagner un peu de temps pour le lendemain, j’opte pour l’autoroute, avec l’objectif d’atteindre la ville de Beaune, en Bourgogne, avant le coucher du soleil. Après une mini prise de contact le matin, à mon retour de BXL, je prends enfin la mesure de cette nouvelle RS sur la saloperie de route à quatre bandes qui relie Couvin et le sud du Hainaut au reste du pays. Hormis un petit tronçon avant Philippeville, le reste de cet itinéraire est parsemé de nids de poules et autres joyeuseries en tout genre.

Tout le barda pour camper, ça prend de la place !

Assistances à gogo

Mais la BM s’en sort très bien. Elle dispose de tous les packs disponibles en option, dont le Dynamic, qui inclut le système de suspensions électroniques DSA. Celui-ci est réglable sur deux niveaux et gère parfaitement cette situation, avec brio. Quelques kilomètres après le passage de la frontière française, la vitesse autorisée passe à 130 km/h, et je m’empresse de régler le régulateur de vitesse en conséquence. Mais au bout de quelques minutes, ma vitesse diminue doucement. J’étais distrait, et je ne me suis pas rendu compte qu’en m’approchant du véhicule qui me précédait, la RS a commencé à ralentir pour se caler à la même vitesse. Oh zut ! J’avais oublié qu’avec le pack Innovation, cette BMW s’appuie également sur le Riding Assistant et son régulateur de vitesse adaptatif (ACC), ainsi que les avertisseurs de collision frontale et de changement de voie. On peut penser que toutes ces assistances sont un peu gadget, mais je peux vous assurer du contraire.

Sur cette variante Triple Black, la bulle d'origine laisse place à une version sport plus petite.

Comme pour l’avertisseur de changement de voie, qui vous prévient si un véhicule entre dans l’angle mort de votre champ de vision, via le témoin lumineux du rétroviseur. Pour en revenir à l’ACC, je le désactive dans un premier temps, par facilité, n’étant pas habitué à ce système. Mais après une petite pause-café à l’aire des Ardennes, surplombée par l’énorme sculpture Woinic représentant un sanglier, je remarque que l’ACC est de nouveau actif. Je m’applique donc à utiliser tel quel le système, après avoir ajusté la distance de sécurité, et au bout de quelques kilomètres, l’affaire est dans le sac. Un voyant au tableau de bord, indique quand la moto détecte un véhicule, il suffit alors de se décaler sur l’autre bande de circulation. Le témoin en question s’éteint, et la moto garde la vitesse programmée.

Premier arrêt pour un carburant nécessaire, le café. Woinic m'observe au loin.

Triple Black

Après Reims, une section à péage débute pour rejoindre Troyes. Le temps s’éclaircit de plus en plus, et je ne suis pas trop mal abrité derrière la bulle, à condition de me pencher un peu en avant. Comme sur les précédentes versions, celle-ci est réglable en hauteur sur deux niveaux, via un petit mécanisme à basculement. Il y a également moyen de modifier encore la hauteur sur deux positions, avec le système de fixation par vis. Malheureusement, le réglage est déjà à son maximum, et je vais devoir m’en contenter pour le reste du voyage. Pourtant, dans mes souvenirs, il me semblait que la RS offrait une meilleure protection au niveau de la bulle. Plus tard, en consultant le site web du constructeur, j’éluciderai ce mystère : l’exemplaire dont je dispose se décline en Triple Black. Toute de noir vêtue, la moto est également équipée d’une bulle sport plus courte. Voilà l’explication !

Premier bivouac à Beaune.

Bivouac en vue

L’autoroute possède de rares avantages, dont le principal est de gagner du temps. En contrepartie, la plupart sont payantes ici, en France, sans parler du prix du carburant, qui y est également plus cher. De plus, on ne trouve pas un point de ravitaillement à tous les coins de rue. Par mesure de précaution, je décide de refaire le plein au bout de 200 kilomètres, sans avoir atteint la réserve. Le réservoir d’une contenance maximum de 17 litres, engloutit une bonne dizaine. Je repars sereinement vers ma destination : le dos et les fesses ne rouspètent pas encore, c’est une bonne chose. Le moteur ronronne gentiment, un peu au-dessus de 4 000 tr/min, lorsque je passe à hauteur de Dijon. Je fais un petit appoint en carburant pour être certain de ne pas en manquer avant Beaune, distante d’une quarantaine de kilomètres. Un bon bœuf bourguignon m’y attend, c’est sûr ! La RS affiche 492 kilomètres au trip partiel, avec une consommation moyenne annoncée à 5,7 litres et un temps de conduite de 3 H 59 min.

Les hospices de Beaune attendront ma prochaine visite.

En vue du Vercors

Le programme du lendemain est simple : réserver la matinée pour rejoindre la périphérie de Grenoble, toujours par l’autoroute, puis attaquer le plateau du Vercors pour pique-niquer aux environs de Lans-en-Vercors. Le début de la montée est prudent : après plus de 750 kilomètres d’autoroute, je ne sais pas comment va se comporter la BMW avec son chargement, composé de deux valises souples bien remplies et d’un gros sac étanche contenant tout le matériel de camping. Mais apparemment, tout se passe bien. Le flat-twin de 145 ch tracte sans discontinuité, avec quelques grosses vibrations qui débutent à 2.000 tr/min pour s’intensifier à 3.000 tr/min, ce qui empêche de voir clairement dans les rétroviseurs. Depuis le départ, je roule sur le mode de conduite « Road » : il est temps maintenant de passer au mode « Dynamic ». Et je ne suis pas déçu : la BM virevolte de virage en virage pour mon plus grand plaisir. La tenue de route est irréprochable, et je dois constamment surveiller ma vitesse.

Les gorges de la Bourne, une des merveilles du massif du Vercors.

Prudence

Traversant le plateau du Vercors du nord au sud, j’en profite pour passer par les Grands Goulets – une merveille – avant d’arriver au col du Rousset, porte d’entrée de la vallée de la Drôme. La descente sera prudente : un motard qui vient de se vautrer en montant, heureusement sans gravité, me rappelle qu’il faut rester toujours prudent, surtout au moment de croiser, en virage, des véhicules assez longs comme un bus ou un camion. D’un monde alpin bien marqué, je passe maintenant à un environnement plus méditerranéen : les senteurs et le soleil sont au rendez-vous. Petit passage par Die, avant de rallier le département des Hautes-Alpes, où je ferai escale. Depuis mon départ de Belgique, j’ai parcouru un peu plus de 900 kilomètres, et la consommation moyenne est descendue à 5,4 litres aux cent kilomètres.

Le plateau du Vercors dans toute sa splendeur.

Premier bilan

Bien que le camping soit mon type de logement préféré lorsque je me rends au Bol d’Or, il y a longtemps que je ne campe plus sur le site même du circuit. Je trouve plutôt refuge dans le petit village de Signes, bien plus calme, à moins d’une vingtaine de kilomètres du circuit. Pour y arriver, il me reste moins de 200 kilomètres, que je vais parcourir en empruntant encore un peu d’autoroute entre Sisteron et Manosque. La moto affiche 1 090 kilomètres, avec une conso moyenne de 5,3 litres depuis mon départ de la maison. Un bilan provisoire s’impose : la moto, dans son ensemble, est assez confortable, en tenant compte que la position de conduite est un peu sportive, avec de légers appuis sur les poignées du guidon. Le moteur ne déçoit pas : beaucoup de couple qui s’accompagne malheureusement d’une plage de vibration dont le pic se situe à 3.000 tr/min et 90 km/h – pas de chance. Pour le reste, RAS.

En quittant le village de Signes, on trouve un rond-point avec un ... cygne.

Changement de programme

Le programme du retour prévoit de passer par les Alpes, histoire d’emprunter quelques grands cols. Mais la météo annoncée n’est pas très réjouissante. Le déluge est annoncé dans le sud à partir du dimanche après-midi. Je décide de rebrousser chemin dès le matin, en remontant directement vers Sisteron et Grenoble, que j’atteins juste avant que des trombes d’eau ne s’abattent sur la région. Les choses ne s’arrangent pas le lendemain matin, lorsque je quitte la capitale des Alpes. Il pleut toujours autant, même si les orages ont disparus ; tenue de pluie et surbottes sont de rigueur. Je décide de prendre la direction du massif du Jura afin de rompre la monotonie ambiante. Le mode de conduite « Rain » est mis à contribution, et je suis agréablement surpris par celui-ci qui n’est pas trop fade. La température ambiante dépasse à peine les 10 degrés, et les poignées ainsi que la selle chauffante sont rapidement activées.

Dans le Var, du côté de Saint-Maximin-la-Sainte-Beaume.

Sous la pluie

Les paysages que je traverse doivent être magnifiques par beau temps, mais aujourd’hui, ils font grise mine. Vers midi, je fais une pause à Oyonnax, avant de quitter le parc naturel régional du Haut-Jura, après avoir longé l’Ain et traversé le lac de Vouglans. Je passe mon après-midi en Franche-Comté avant de poser mes valises dans la capitale de la Bourgogne pour une dernière nuit. Presque 1 800 kilomètres au compteur et une consommation moyenne descendue à 4,4 litres. Pas étonnant, vu le rythme très prudent de cette journée passée entièrement sous la pluie et le mode de conduite « Rain ». Mardi matin, ça commence à se dégager côté météo. Encore un peu de grisaille, avec juste un petit crachin lorsque je quitte Dijon.

Avec ou sans bagagerie, la RS est toujours aussi facile à piloter.

Le début de la fin

Il me reste un peu plus de 400 kilomètres à parcourir, et la température ne dépasse guère 10 degrés. Mais je peux toujours compter sur les éléments chauffants de la RS. La route sèche à certains endroits et je retrouve le mode de conduite « Road », qui est un peu plus réactif.  Mon itinéraire passe par le parc national de Forêts, avant de traverser Ville-sous-la-Ferté qui abrite l’abbaye de Clairvaux. Petit café à Bar-sur-Aube avant de rentrer dans le parc de la Forêt d’Orient, pour me diriger ensuite vers la Champagne. Le vent se lève et cette fois, la route est complètement sèche. J’active le mode de conduite « Dynamic Pro » que j’ai configuré il y a quelques jours, afin de pousser encore un peu plus la RS. La fatigue se fait maintenant sentir, surtout dans le poignet droit, qui supporte de moins en moins la pression sur le guidon.

Au final

Après une dernière halte pour un ravitaillement pilote/moto à Châlons-en-Champagne, je décide de couper au plus court par Suippes et Attigny pour rejoindre directement la route à quatre bandes, un peu avant Charleville-Mézières. Il me reste à remonter vers la frontière belge pour rejoindre ensuite mon domicile en fin d’après-midi. La BM affiche 2 215 kilomètres au trip partiel, avec une consommation moyenne finale de 4,8 litres aux cent kilomètres. L’ordinateur de bord indique encore que j’ai passé 29 H 07 au guidon de la R 1300 RS.

Les années passent, mais la BMW RS est toujours aussi plaisante à conduire. Rare survivante de la catégorie sport-GT, elle offre un compromis idéal entre une RT, que certains trouvent trop lourde, et une R qui manque cruellement de protection pour le grand tourisme. C’est aussi un moyen différent et plus original de rouler en flat-twin, qu’avec une GS que l’on croise à tous les coins de rue.

Les plus et les moins

Les plus Les moins
Moteur Vibrations entre 2 000 et 4 000 tr/min
Assistances Budget avec les packs
Partie-cycle
Bandol, le long de la Méditerranée n'est jamais très loin.

Fiche technique BMW R1300RS

 

MOTEUR
Type Bicylindre boxer à refroidissement mixte air/liquide, DACT
Cylindrée 1300 cc
Alésage x course 106,5 x 73 mm
Soupapes/cylindre 4
Taux de compression 13.3 :1
Alimentation injection électronique
Boîte de vitesses à 6 rapports
Embrayage multidisque en bain d’huile
Transmission finale cardan
PRESTATIONS
Puissance maximum 145 ch (107 kW) @ 7.750 tr/min
Couple maximum 149 Nm @ 6.500 tr/min
ÉLECTRONIQUE
Moteur Modes de conduite, régulateur de vitesse adaptatif …
Partie-cycle Contrôle de traction, quickshifter, ABS en virage, …
PARTIE-CYCLE
Cadre Acier en deux parties, moteur porteur
Suspension avant fourche inversée de 47 mm
Options de réglage Entièrement réglable électroniquement
Suspension arrière Paralever EVO BMW, mono-amortisseur
Options de réglage Entièrement réglable électroniquement
Débattement av/ar 140 mm / 130 mm
Frein avant deux disques de 310mm, étriers radiaux à 4 pistons
Frein arrière un disque de 285mm, étrier flottant à deux pistons
Pneumatique av/ar 120/70 ZR17, 190/55 ZR17 (Michelin Road 6)
DIMENSIONS & POIDS
Empattement 1.517 mm
Angle de chasse 28 °
Chasse 122,5 mm
Hauteur de selle 830/850 mm
Réservoir 17 litres
Poids TPF 245 kg
PRIX
à partir de 17.400 €

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