D’après le journal autrichien Der Standard : « KTM a des stocks de motos pour toute l’année ».

Que KTM soit en mauvaise posture n’est plus un secret pour personne. Les primes de fin d’année et les salaires seraient en jeu, et des points d’interrogation entourent les implications en compétition. Tout récemment, le liquidateur désigné a présenté son premier rapport, qui montre que les Autrichiens ont un stock important de motos invendues. Une quantité qui représente un an d’approvisionnement. Et dont au moins une partie ne répond pas à la norme Euro5+ obligatoire à partir de janvier…. C’est ce que rapporte le journal autrichien « Der Standard ».

Premier rapport

Vendredi dernier, une réunion des créanciers de KTM était à l’ordre du jour à Ried, en Autriche. C’est là qu’un juge devait décider de l’avenir proche du constructeur de motos en difficulté. Lors de cette réunion, l’administrateur Peter Vogl a également présenté son premier rapport, dont le ton n’est pas vraiment optimiste. Les dettes auraient atteint 1,8 milliard d’euros, dont la majeure partie (1,2 milliard d’euros) est due aux banques.

265 000 motos invendues

Le chiffre le plus stupéfiant est le nombre de motos invendues révélé par le rapport. KTM disposerait d’un stock de 265 000 motos invendues. C’est à peu près le nombre de motos que la marque vend chaque année dans le monde. Et ce, juste avant l’entrée en vigueur de la norme Euro5+…. La raison de ce surstock est limpide, selon M. Vogl : malgré la baisse de la demande, KTM a continué à produire au même rythme que l’année précédente. Le stock de motos a donc visiblement augmenté, mais l’argent n’est pas rentré. Ce qui a entraîné un besoin accru de liquidités de 440 millions d’euros. Cette somme s’ajoute aux investissements dans Pierer New Mobility GmbH (motos, 370 millions d’euros), à l’acquisition d’une participation majoritaire dans MV Agusta (220 millions d’euros) ainsi qu’aux investissements dans KTM AG (575 millions d’euros)… Une multitude de dépenses et d’investissements qui n’ont pas été couverts par les recettes, ou qui l’ont été de justesse.

Une sortie de crise ?

Les participants ont également eu le temps de se pencher sur l’avenir, en particulier sur la sortie de crise, qui est effectivement possible, selon M. Vogl. Une deuxième vague de licenciements serait plus modérée que prévu (et coûterait 300 au lieu de 500 emplois), le gel de la production se poursuivrait jusqu’à la fin du mois de février, la semaine de travail serait temporairement réduite à 30 heures et le stock devrait être vendu à court terme. Un problème. À plus long terme, il faudrait réduire les coûts des matériaux, trouver de nouveaux fournisseurs (contrats) et s’approvisionner davantage en matériaux en dehors de l’UE… En outre, des capitaux frais sont nécessaires. Selon Der Standard, trois investisseurs auraient signé une lettre d’intention pour un montant total de 700 millions d’euros. Le nom le plus connu ? Le partenaire indien de KTM : Bajaj.

Affaire à suivre.

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