Essai Husqvarna FE 250 Heritage 2025 : le tout-terrain encore possible ?
Ce n’est pas impossible, mais la conduite en tout-terrain est devenue difficile chez nous. Mais il y a toujours moyen de le faire, et pour le prouver, la rédaction de MotoActus dispose durant six mois d’une Husqvarna FE 250 Heritage. L’objectif : durant cette période, faire passer autant d’activités tout-terrain différentes que possible sous les roues de l’Husky et prouver que ceux qui achètent une enduro ne doivent pas nécessairement être fous. Même si cela peut parfois aider …
Texte : Thierry Sarasyn
Géniale
Nous devons l’admettre : le choix de l’Husqvarna ne s’est pas fait uniquement sur la base de considérations pratiques. D’accord : la FE 250 2025 remplit toutes les conditions. Elle est techniquement avancée, relativement silencieuse, dotée d’un moteur puissant, de suspensions performantes et, avec l’arrivée des freins Brembo, elle s’arrête mieux que jamais. Brembo a également fourni l’embrayage et là aussi, on sent le progrès. Sans oublier le shifter et le contrôle de traction. Une électronique qui, jusqu’à récemment, ne pouvait être imaginée sur une moto tout-terrain. Nous l’avons dans le garage depuis un mois et – affirmation audacieuse – c’est la meilleure enduro que nous ayons jamais piloté. La nuance est que nous n’avons en aucun cas testé toutes les motos d’enduro disponibles, mais tout de même… cette moto est tout simplement géniale.
L’Heritage est bien présent
Mais nous nous éloignons du sujet. Le fait est que nous avons choisi l’Husky non seulement pour ses qualités de conduite. Après tout, l’œil veut aussi quelque chose, et dans la version « Heritage », ce quart de litre est tout simplement un régal pour les yeux. Avec un solide clin d’œil aux racines suédoises de la marque. ET avec l’austérité qui caractérise la marque depuis des années, vous obtenez une moto à l’allure époustouflante. Avec une excellente finition et des matériaux de haute qualité. À 12 995 euros, elle n’est pas vraiment bon marché, mais les matériaux utilisés et les performances justifient ce prix.
Liste des choses à faire
Mais l’objectif est de passer une année (ou une saison) à démontrer qu’il est encore possible de s’adonner au tout-terrain dans ce pays. Ce faisant, nous allons également donné quelques conseils pratiques aux passionnés qui ne veulent pas non plus se limiter à une seule discipline. Sur la liste des choses à faire :
- – Rouler où c’est autorisé et possible
– Participer à une course d’enduro
– Participer à une balade enduro
– Participer à une épreuve du Club Victory (Spira pour les initiés)
– Participer à une course d’endurance BEX offroad
– S’entraîner sur des pistes de MX reconnues - – Participer à une journée de l’Adventure Academy
Un large spectre
Lorsque nous aurons coché toutes les cases, nous aurons non seulement connu une année offroad très chargée, mais peut-être aussi un corps, un esprit et une lecture de la balance différents. Quoi qu’il en soit, nous ne voulons pas nous limiter à la liste publiée ci-dessus et nous rechercherons des défis, des idées originales ou des voyages amusants. Pour la plupart des pilotes, une moto d’enduro n’est pas aussi efficace qu’une moto de motocross lorsque vous l’emmenez sur un circuit MX. Mais à côté de cela, les possibilités sont bien plus grandes. Nous attendons donc avec impatience ce que l’Husqvarna et le reste de l’année 2025 nous apporteront.
Restez connecté !
Le début ce test est déjà une belle introduction, car nous avons eu accès à une ancienne piste permanente pour prendre les premières photos. Rouler sur un terrain privé n’est pas à la portée de la plupart des propriétaires de moto d’enduro. Nous ne comptons donc pas vraiment cette partie dans notre enquête pour montrer que le tout-terrain est encore possible aujourd’hui. Vous découvrirez bientôt sur ce site ce qu’il en est. Restez connecté !