Honteux : nos routes sont pires que celles de l’Inde, de la Tanzanie et du Kenya
Selon une étude menée par le Travel & Tourism Development Index 2024, la qualité de notre revêtement routier est extrêmement médiocre. La liste comprend 119 pays dotés des meilleures infrastructures routières au monde, et nous n’y figurons qu’en 61e position. En d’autres termes, nous ne sommes pas vraiment les mieux classés. Pour mettre les choses en perspective : Les Pays-Bas se classent « un peu » plus haut, à la … deuxième place !
Une enquête, pas une étude
Il est important de noter comment la liste a été établie. Elle est basée sur une enquête demandant « quelle est la qualité de l’infrastructure routière dans votre pays ? Chaque pays a donc été autorisé à évaluer ses propres infrastructures. En d’autres termes, nous, les Belges, ne sommes pas très satisfaits de nos infrastructures routières, même si cela n’est pas nouveau, aussi bien en Flandre qu’en Wallonie. Le sondage montre qu’avec un score de 4,32 (sur 7), nous ne sommes certainement pas des pires, mais nous faisons moins bien que des pays comme le Nicaragua, l’Ouzbékistan et l’Inde, par exemple.
Deux poids, deux mesures
Nous devons examiner cette enquête d’un œil critique, car nous nous attribuons une mauvaise note, alors qu’en Inde, par exemple, l’infrastructure routière est peut-être bien pire, mais les gens en sont plus satisfaits. Il y a donc deux poids, deux mesures. La meilleure note revient à Singapour (6,50), aux Pays-Bas (6,40) et à la Suisse (6,38). Les plus mauvais élèves de la classe sont l’Angola (2,34), le Liban (2,62) et le Guatemala (2,79). On notera également les mauvais résultats de l’Italie (4,41), de la République tchèque (4,36) et de la Slovaquie (4,08). En revanche, la Chine (5,81), Oman (5,76) et la Namibie (5,57) s’en sortent remarquablement bien.
Et nous continuons à payer !
Il est donc clair qu’il y a encore du travail à faire sur nos routes. Nous savons depuis un certain temps que nous ne sommes pas satisfaits de l’état de notre revêtement routier, et la situation risque de ne pas évoluer de si tôt. Un peu dur à avaler lorsque l’on continue de payer autant de taxes.