De et pour l’Afrique : moto électrique Roam Air
Opidus, vous connaissez peut-être ? Il s’agissait d’un projet réalisé par des ingénieurs suédois au Kenya, dans le but d’électrifier les transports en Afrique. L’idée était aussi simple qu’ingénieuse : adapter les motos existantes à de nouvelles machines électriques. Bon marché, simple et construite au Kenya. Le nom a depuis été changé en Roam, mais l’objectif reste le même. Cela vient de déboucher sur un premier modèle : la moto électrique Roam Air.
Électrique, bon marché et prêt pour tous les défis
Comme le réseau routier n’est pas asphalté partout, une base solide est élémentaire pour le succès de cette Roam Air. Mais le prix n’est pas non plus a négliger : des motos alternatives et légères peuvent être achetés pour environ 1 500 euros. Donc, si l’objectif est de passer du thermique à l’électricité, la Roam Air ne devrait pas coûter plus que cela. Le grand avantage des motos électriques est qu’elles sont moins chers à entretenir, à réparer et à utiliser.
Ce dernier point est également évident dans la manière dont les batteries ont été pensées. Deux packs de batteries facilement remplaçables sont empilés dans le cadre tubulaire en acier. Ensemble, elles ont une capacité de 6,5 kWh, ce qui devrait permettre à la Roam Air de parcourir 180 kilomètres. Une recharge complète prend 4 heures sur une prise standard. La Roam Air fait honneur à son nom, avec un poids de 135 kg. Cela inclut les deux batteries. Le “réservoir” dispose d’un compartiment à bagages supplémentaire.
Vitesse maximale de 90 km/h
On ne sait pas encore grand-chose des performances de cette moto, si ce n’est que l’Air atteint sa vitesse maximale de 90 km/h en cinq secondes. Le moteur électrique génère un couple de 185 Nm, ce qui devrait suffire à transporter partout la charge maximale de 220 kg. Sur l’écran LCD, le conducteur peut interagir avec cinq modes de conduite et plusieurs options, allant du mode sport et éco à la marche arrière.