Essai nouveauté 2021 : Yamaha Tracer 9 et 9 GT
Changement d’appellation mais pas que ! Les nouvelles Tracer 9 et Tracer 9 GT confirment l’excellence de leur moteur, design et partie-cycle. Ouvrez, ouvrez les frontières !
De mieux en mieux
Les Yamaha Tracer feront à jamais partie de l’histoire de la moto. Tant le bicylindre (CP2) et encore plus le 3 cylindres (CP3) confirment l’intelligence et le talent des ingénieurs en charge des bureaux d’études japonais. Parvenir à un tel résultat rien qu’en assemblant quelques pièces mécaniques relèvent de la magie. Sous cette nouvelle appellation, les Tracer 9 profitent d’un habillage redessiné encore plus tranchant. De légers aménagements au niveau du trois cylindres le rendent conforme à la norme Euro5. La cylindrée passe à 890cm3 (au lieu de 847) ce qui lui permet de gagner quelques chevaux, dorénavant 119, et un couple disponible 1.500 tr/min plus bas. L’ancien bloc CP3 fonctionnait déjà bien alors pas de doute, celui-ci est à la hauteur de ses prétentions : un des meilleurs 3 cylindres jamais produit au Japon.
Plus basse
Question design, la Tracer suit la tendance avec ses lignes droites et une finition de belle allure même si l’on regrette quelques manquements au niveau du passage des fils ou de l’assemblage des différents éléments de carrosserie. La selle perd de sa hauteur et se positionne dorénavant à 810mm mais reste réglable sans outils et peut remonter à 825mm en quelques secondes. Il est temps que toutes ces motos redescendent sur terre, tout le monde ne mesure pas 1m80. Gros avantage également, les Tracer 9 s’adaptent à votre morphologie. Réglage des repose-pieds et du guidon (avec outils) et de la bulle (sans outils). De quoi se sentir à l’aise au guidon de ce trail/roadster/GT.
Évident
On peut ne pas aimer ce genre de moto mais, ne pas apprécier sa facilité de conduite, la générosité de son moteur et sa maniabilité en toutes circonstances relèvent du pari impossible. Dès les premiers tours de roue, on ne demande qu’à prendre la route, s’enquiller de petites départementales bien sinueuses et profiter du simple plaisir de la conduite d’une moto. Sur la GT, les deux sacoches de grande capacité (30 litres) permettent d’y ranger ses affaires (pique-nique, casque intégral) sans jamais nuire à la tenue de route. Une Tracer 9 peut tout aussi bien vous promener sur le 6ème rapport à 90 km/h que vous poussez à la faute et vous emmener dans de longues courbes interminables prises à haute vitesse.
Dès les premiers tours de roue, on ne demande qu’à prendre la route, s’enquiller de petites départementales bien sinueuses et profiter du simple plaisir de la conduite d’une moto.
Le tableau de bord se partage en deux avec sa foule d’informations et les différents modes de conduite proposés par Yamaha. Les commandes s’effectuent au départ des commodos, un petit passage par le manuel d’utilisation est nécessaire afin de comprendre toutes les possibilités. La version GT reprendra tous les réglages proposés là où la version de base vous fera plonger dans la liste des options. Comme d’habitude et d’un naturel prudent, je force sur les assistances qui me garantissent un meilleur contrôle de la motricité, du freinage, de la glisse et je soulage les suspensions semi-actives pour un meilleur confort. Même si la selle tant côté pilote que passager s’avère au final assez confortable.
Accélération APSG
Par le passé, il suffisait d’un câble de gaz et d’un carburateur pour amener de l’essence (de la bonne) dans le cylindre. Pour cette Tracer 9 (et d’autres), Yamaha équipe ses machine d’un accélérateur APSG électronique qui confère une accélération continue et sans-à-coup dès les plus bas régimes, ce qui est un avantage pour ceux qui passent du 1er au 6ème rapport en quelques mètres. Le Quickshifter ou Quick Shift System, standard sur la GT, contribuant au passage des rapports avec une belle efficacité. Avec cependant un peu plus de dureté à la descente, à moins de se la jouer de manière sportive. Depuis le lancement de la MT-09, les modes de conduite ont gagné une position et de la souplesse. De quoi satisfaire tout le monde. Le régulateur de vitesse est toujours disponible et bien que je ne l’aie pas activé, devrait accomplir son office avec suffisance. J’imagine. Idem pour les poignées chauffantes présentes, mais non utilisées.
Au final
Pour une utilisation citadine, la Tracer 9 conviendra parfaitement. Pour les autres, n’hésitez pas, dirigez-vous directement vers la version GT ! Quitte à retirer les valises latérales mais à prendre le top-case (option). Pourquoi se priver quand on roule avec une telle machine ? A vendre à partir de 11.799€ (13.799€ GT).
Les + et les –
Les + : Moteur fabuleux, Maniabilité, Suspensions, Look
Les – : Quickshifter down, Faisceau électrique visible, Options
Vous pouvez retrouvez la présentation des Yamaha Tracer 9 et 9 GT ici
Vous voulez en savoir plus au sujet de la Yamaha Tracer 9 ?
Vous voulez en savoir plus au sujet de la Yamaha Tracer 9 GT ?
Données techniques et prix
Moteur : 3 cylindres, 4 temps à refroidissement liquide, DACT, 4 soupapes, 890cm3
Puissance : 119 chevaux à 10.000 tr/mn
Couple : 93 Nm à 7.000 tr/mn
Boîte : 6 rapports (Quick Shift System)
Embrayage : multidisque à bain d’huile
Transmission : par chaîne
Cadre : alu type diamant
Suspension avant : fourche inversée KYB de 41mm déb. 130mm, semi active sur GT
Suspension arrière : Mono amortisseur, déb. 122 mm réglable en précharge et détente.
Frein avant : double disque de 298mm étrier radiaux 4 pistons, ABS
Frein arrière : simple disque de 245mm étrier 1 piston, ABS
Hauteur de selle : 810mm – 825mm
Poids à vide : 213 kg (220kg GT)
Réservoir : 19 litres
Prix : Tracer 9 -11.799€ Tracer 9 GT – 13.799€