Essai scooter: Peugeot Metropolis SW
Des prestations dynamiques qui restent à la hauteur. Une filiation assumée avec le secteur automobile entraînant un certain standing. Des capacités de chargement accrues. C’est ce que propose le Peugeot Metropolis SW.
Station Wagon
Afin de concurrencer le Piaggio MP3, Peugeot a commercialisé son premier scooter trois-roues en 2013. Une première évolution arrive en 2017 avant le passage à l’Euro5 fin 2020. Cette nouvelle version affiche un nouveau design « dans l’air du temps » inspiré par les dernières créations automobile du constructeur au lion. Par la même occasion, le Metropolis devient connecté grâce au système iConnect. L’année dernière, deux versions GT et SW font leur apparition sur le marché. Le modèle GT à l’allure sportive se caractérise principalement par une bulle courte. Tandis que le SW (pour Station Wagon) est équipé d’un top case intégré. C’est cette version que nous avons testé dernièrement.
Top case intégré
Grappillant inexorablement des parts de marché au leader italien du scooter à trois-roues, Peugeot offre quelque chose de nouveau avec ce SW. Arborant un coloris Midnight Blue Français qui lui va comme un gant, ce Metropolis affiche toujours de belles finitions. Cocorico, on remarque sur les flancs de carénage le drapeau français rappelant que ce scooter est toujours fabriqué à Mandeure dans le Doubs. Avec cette version SW, l’utilisateur bénéficiera donc d’un top case parfaitement intégré de 54 litres. Une aubaine car le coffre sous la selle ne dispose que d’un espace de 22 litres. De quoi y mettre quelques effets personnels mais certainement pas un casque. Par contre, le top case bénéficie d’un double fond permettant de loger facilement deux casques de bonne dimension. Et pour finir, les deux espaces de rangement communiquent ensemble de sorte qu’il est possible de ranger un objet plus long (jusqu’à 90 cm).
Equipements
En rouge, ils sont à peine visibles, mais on remarquera avec un peu d’attention les nouveaux amortisseurs arrière à bonbonne de gaz séparé. Ces nouveaux Paioli disposent de 23 positions de réglage de la précharge facilement accessible via une molette. De quoi satisfaire tous les gabarits et ceux qui roulent souvent en duo. A ce sujet, le passager bénéficiera grâce à cette version SW et son top-case d’un dosseret bien galbé. Au guidon de ce Metropolis SW on trouve toujours l’ambiance un peu « automobile » des précédentes versions. Le tableau de bord est illuminé de toute part et le compte-tour analogique est toujours à rotation inversée (comme sur les voitures de Sochaux). Les indicateurs de connectivités font donc leur apparition. Pour le reste, on retrouve les mêmes informations complètes et précises. Le frein de parking électrique et la commande de warning sont toujours placés sur le guidon. Les commandes d’ouvertures des deux coffres prennent place sur le tablier.
A5 et toujours fringant
Deux compartiments sont toujours placés sur le tablier. En haut la petite boîte à gant dispose d’une prise USB. Contre la selle se loge un crochet à panier. Et sur le plancher plat, on distingue la fameuse pédale de frein couplée nécessaire à l’homologation comme tricycle de ce Peugeot. Notons encore que le pare-brise est toujours réglable facilement en hauteur sans outil. Le système smartkey reste pratique. Passé à l’Euro 5, le monocylindre affiche toujours de bonnes prestations. Pour rappel, il développe 36 ch à 7 250 tr/min avec un couple de 38 Nm à 5 750 tr/min. les montées en régimes sont constantes et le 399 cm3 s’acquitte parfaitement de la tâche pour propulser les 280 kilos du trois-roues.
A retenir
Les performances globales de ce Metropolis SW sont donc identiques à la précédente version. Rayon freinage et tenue de route c’est également le statu quo. Le changement des amortisseurs donne un peu plus de confort. Dans un même temps, le système à moteur oscillant conserve toujours ses limites. Ce qu’il faut retenir principalement de cet essai, c’est que l’ajout du top case sur cette version n’as aucune conséquence négative sur la tenue de route. Que ce soit au niveau de l’aérodynamisme ou du supplément de poids en hauteur, le Metropolis SW conserve les mêmes prestations. Au niveau de la consommation, même constat. Durant cet essai, la consommation moyenne s’est établie à 4,3 litres aux cent kilomètres.
Conclusion
L’ajout de cette variante SW est un plus pour le Peugeot Metropolis. Son budget contenu de 10.599 € – le GT étant affiché à 10.349 € – le rend tout à fait concurrentiel dans le segment du scooter à trois roues. Ses prestations englobant aussi la connectivité, lui offre en plus un atout supplémentaire.
Les + et les –
Les + : Design et finitions, connectivité, protection, capacité d’emport, confort supplémentaire pour le passager.
Les – : Pas de leviers de frein réglables.
Photos : Peugeot scooter
Données techniques et tarif
MOTEUR
Type : Monocylindre 4T à refroidissement liquide, simple ACT, 4 soupapes
Cylindrée : 399 cm3
Puissance maximum : 35,6 ch (26,2 kW) à 7 250 tr/min
Couple maximum : 38,1 Nm à 5 550 tr/min
Transmission : variateur, courroie
PARTIE-CYCLE
Cadre : Treillis tubulaire en acier
Suspension avant : Train avant à double bras et mono-amortisseur horizontal
Suspension arrière : Double amortisseur hydraulique à gaz
Frein avant : Deux disques de 230 mm, ABS
Frein arrière : Un disque de 240 mm, ABS
DIMENSIONS
Empattement : 1 500 mm
Hauteur de selle : 780 mm
Poids : 280 kilos TPF
Réservoir : 13 litres
TARIF ET DISTRIBUTEUR
Prix : 10 599 €
Importateur : Moteo Two Wheels Europe NV