Questions en rafale après l’essai de la CFMoto 450SR
Un essayeur moto doit être capable d’encaisser les coups. Sur le circuit Intercity MotoGP d’Istanbul, c’est un peu ce qui est arrivé à notre envoyé spécial. Sans même lui laisser le temps de faire couler l’eau de ses bottes après la découverte de la CFMoto 450SR, nous lui avons mis un micro sous le nez.
MotoJournal: Vas-y, explique-nous comment s’est déroulé ce test de la CFMoto 450SR !
Thierry Sarasyn: Eh bien, ce ne fut pas un test comme les autres. La Turquie est déjà, en soi, un endroit où nous n’avons pas souvent l’occasion de rouler. En plus de cela, notre cadre de jeu fut le circuit Intercity F1. Mais manque de pot, la météo s’est révélée absolument infernale toute la journée. À peine 7°C, du vent et une pluie incessante. Le tout avec des pneus de route tout ce qu’il y a de plus ordinaire…
Ok, merci pour ce bulletin météo mais nous préférons savoir comment la CFMoto 450SR 2023 se comporte…
Alors, disons que j’ai été surpris, mais dans le bon sens du terme. Pas seulement à cause du moteur, même si c’est l’essentiel. Un bon bloc, avec une plage de puissance bien répartie, une bonne réponse à l’accélérateur, une machine agile et agréable à piloter. C’est toujours un défi d’aller sur un circuit avec 47 chevaux. Mais bon, cela vous oblige aussi à changer de vitesse de manière extrêmement précise et très souvent. Et finalement, c’est amusant. Sans pneus pluie sur une piste mouillée… cela donne un peu de sel supplémentaire. Mais ces pneus Adreno se sont étonnamment bien comportés.
Des pneus Adreno ? Jamais entendu parler…
Moi non plus. Et heureusement, je peux encore lire la marque sur la moto d’essai à côté de moi, sinon je ne me serais même pas souvenu du nom. Mais ils étaient ok !
Et donc, 47 chevaux sur un circuit, ça le fait ?
J’ai quand même tendance à croire qu’opter pour un tel circuit avec cette moto constituait un choix, disons, “original”. Mais quoi qu’il en soit, ce fut amusant ! Même sous la pluie. Vous pouvez utiliser cette puissance jusqu’au dernier cheval. L’une des longues lignes droites du tracé est en montée. Là, il fallait attendre le plus longtemps possible pour passer la sixième. Mais cela faisait aussi partie du défi d’une conduite techniquement correcte. Si l’on ajoute à cela les trajectoires qu’il fallait un peu chercher sur une piste mouillée, cette journée fut un véritable challenge. On peut difficilement imaginer à quelle vitesse une 1.000cc pourrait évoluer ici sur le sec…
Tu as dit avoir été surpris par d’autres choses que la moto. Quoi par exemple ?
Oui, même l’organisation a surpris dans un sens positif. Cela fut parfois différent avec d’autres marques chinoises par le passé. Ce n’était pas un petit événement. Il y avait 63 pilotes d’essai venus de 37 pays différents, pour un total de plus de 200 chambres réservées à l’hôtel Movenpick d’Istanbul en comptant le staff CFMOTO. Ce n’est pas rien. Tous les signes montrent, en tout cas, que CFMOTO est sur la bonne voie. Bon, j’aimerais continuer à taper la discut’ avec toi mais je préfèrerais d’abord trouver un moyen de me sécher…
C’est pourtant simple. Serviette, en turc, cela se dit “Havlu”…
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