Un side-car Ural électrique.
Sur base de la dernière version du side-car Ural, une équipe d’hommes d’affaires et d’étudiants est en train de créer une version électrique du célèbre side à Enschede, aux Pays-Bas.. Le moteur électrique de 22 kW (40 kW en pointe) refroidi par eau fonctionne avec une batterie de 26 kWh, ce qui permet une autonomie de 250 km et une vitesse maximale de 95 km/h. Le side-car électrique est également construit sans aucune modification du châssis d’origine.

250 km de rayon d’action
Pour l’équipe des concepteurs, il était important que l’autonomie soit suffisamment bonne. Après tout, parcourir de longues distances fait partie intégrante de la conduite d’une moto ou d’un side. L’Ural CT d’origine a une autonomie estimée à environ 250 à 300 km. Sur la version électrifiée, celle-ci ne devrait donc pas être beaucoup moins importante. Mais pour atteindre cette autonomie de 250 km, il ne faut pas trop abuser des 300 watts d’énergie embarquée.

Parler, oui
Comme aucune modification n’est apportée au châssis lors de la conversion, l’Ural électrifié reste adapté au tout-terrain. Un autre avantage de ce side-car est que le moteur électrique silencieux rend la conduite plus confortable pour le passager, qui n’a donc plus à s’asseoir juste à côté du moteur thermique. Ainsi, parler en roulant devient encore plus facile. Si vous le souhaitez, bien sûr…

Du véhicule militaire au véhicule de loisir (électrique)
Le side-car Ural a été créé sur base de la BMW-R71 durant la seconde guerre mondiale, pour répondre à un besoin de l’armée rouge. Par la suite, de nombreux motards ont appris à apprécier le côté pratique d’une moto attelée et la possibilité de rouler en dehors des routes carrossables. Bien que la conception ait été optimisée, l’aspect général et le design de l’Ural CT sont toujours basés sur cette époque. Actuellement, l’entreprise est basée à Redmond, dans l’État de Washington (USA). L’ensemble de la production et de la fabrication est réalisé dans l’usine Ural à Petropavlovsk, au Kazakhstan. La conversion au modèle électrique se fait donc maintenant à Enschede, aux Pays-Bas.
