Yamaha réinjecte des fonds dans la moto autonome
Yamaha a une nouvelle fois (pour la troisième fois déjà, après des investissements antérieurs en 2017 et 2019) annoncé un investissement majeur dans les systèmes de conduite autonome, en se concentrant sur le système d’exploitation open source TIER IV Autoware. Une technologie que nous ne devons pas nous attendre à voir immédiatement sur toutes les motos, mais que nous pourrions trouver sur les scooters urbains à l’avenir. L’investissement total – organisé avec Bridgestone et divers autres partenaires – s’élève à pas moins de 88 millions d’euros. Glubs …
Moto autopropulsée
L’investissement de la marque aux diapasons n’est pas tombé du ciel. En 2015, les Japonais ont présenté leur Motobot qui pouvait piloter de manière autonome une R1M. Mais cela ne s’arrête pas là. Yamaha a en effet décidé d’être parmi les premiers à développer le logiciel Autoware. Il s’agit du premier système d’exploitation open source pour la conduite autonome. Selon les développeurs, la partie “open source” assure une “démocratisation” de la conduite autonome. De cette façon, chacun peut contribuer à l’avancement de la technologie.
L’objectif est de poursuivre les recherches sur la conduite autonome “à faible vitesse et dans des conditions spécifiques”. Si la conduite autonome ne semble pas être à l’ordre du jour pour, disons, une MT-10 ou une YZF-R6, nous pouvons imaginer que cette technologie soit utile sur les motos de banlieue. Là où l’aspect pratique prime sur le plaisir de conduire. Les Neos électriques et les modèles similaires sont les premiers à venir à l’esprit. Des scooters urbains qui ne nécessitent pas une grande expérience de la conduite.
Nous pensons que des temps passionnants et technologiquement impressionnants nous attendent.