Piet Lievens est parti. Ciao Grondpadman…
Pete Lievens est parti. Ciao Grondpadman. Que dire quand il n’y a pas de mots ? Si ce n’est que l’impensable s’est produit pour celui que tout le monde belge de la moto connaissait sous ce fameux pseudonyme africain…
Piet Lievens est décédé à la suite d’une chute, peu avant la fin de la cinquième étape de la course Project X, en Namibie et en Afrique du Sud. Piet y formait une équipe avec Leon le Roux. Les détails de l’accident sont peu importants, car Grondpadman n’est plus. “Grondpad”, faut-il le rappeler, signifie “route non pavée”, en afrikaans. Ces routes non pavées d’Afrique du Sud que Piet aimant tant et sur lesquelles il avait usé tant de pneus. Au point de se faire appeler l’homme des Grondpad, Grondpadman. Ces mêmes routes où il aura parcouru ses derniers kilomètres au guidon. Ironie du sort…
Nos chemins se sont souvent croisés. Mais je n’ai vraiment fait la connaissance de Piet lorsqu’il m’a emmené au sein d’une équipe belge en Afrique du Sud, en 2008, pour participer au BMW GS-Challenge. Le précurseur de ce qui deviendrait plus tard le GS Trophy. Là, Pete n’est pas seulement devenu amoureux des pistes tout-terrain. Mais aussi d’Annelise Stander. Les deux sont devenus inséparables peu de temps après cet été 2008.
L’aventurier
Piet, avec Annelise toujours à ses côtés, a parcouru de nombreux chemins depuis lors. Son entreprise, Grondpadman, était une référence pour les motards à la recherche d’aventure. Car Piet respirait l’aventure. Pleinement. Totalement. C’était aussi un homme au grand cœur. Un rêveur. Une de ces personnes qui change la donne. Piet a réalisé tant de choses auxquelles le commun des mortels n’a même pas pensé.
Il est surréaliste d’écrire sur lui au passé. Piet connaissait énormément de motards à travers le monde. Et inversement, nombre de motards connaissaient Piet. Piet n’a laissé personne indifférent. Il en a inspiré beaucoup et il ne faisait qu’un avec Annelise. Bien entendu, il est difficile d’imaginer à quel point cette perte doit la frapper. Certes, Piet Lievens est parti en pratiquant sa passion. Mais trop jeune. Trop tôt. Ciao Grondpadman, et merci pour tout.