Questions en rafale après l’essai des Royal Enfield Bear et Classic 650
Nous avons bénéficié d’une météo assez printanière dernièrement en Belgique. Mais dans le sud de l’Europe c’était plutôt l’inverse. L’Espagne n’a pas été épargnée, c’est un peu le monde à l’envers. Notre collègue Pascal était du côté de Madrid pour tester les deux nouvelles 650 du constructeur indien. Nous venons de le joindre pour recueillir ses premières impressions.
MotoActus.be : Comment c’est déroulée cette journée de test ? Pas trop arrosée ?
Pascal Mouton : Nous avons bénéficié, pour une fois, d’un peu de chance. Pas l’ombre d’une goutte de pluie aujourd’hui. Par contre il faisait un froid de canard. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre !
MotoActus.be : C’est souvent le cas, en effet. Mais parle-nous un peu de ces deux nouveautés.
Pascal : Royal Enfield sort en même temps deux modèles basés sur la plateforme 650cc. Pour rappel, il s’agit d’un bicylindre vertical de 648 cm3 à refroidissement mixte air/huile développant 47 ch et des poussières. Il est déjà monté dans quatre modèles : L’Interceptor, la Continentale GT, la Super Meteor et la Shotgun. La Bear et la Classic s’ajoutent donc à cette gamme.
MotoActus.be : Et sur le terrain, elles donnent quoi ?
Pascal : Le matin, j’ai testé la Bear 650. Sous un froid glacial, notre groupe de journalistes a réalisé un bon 120 kilomètres dans une région assez vallonnée, à l’est de Madrid. Pour ceux qui connaissent déjà l’Interceptor 650, la Bear est sa déclinaison scrambler. Tous les codes de ce type de moto sont respectés : suspensions relevées (+ 20mm à l’avant, + 27mm à l’arrière, + 11mm de garde au sol), échappement spécifique, pneus sculptés, plus légère (- 2kg), et j’en passe.
MotoActus.be : Tu peux nous en dire un peu plus ?
Pascal : Elle possède des jantes d’un diamètre différent, respectivement 19 et 17 pouces à l’avant et à l’arrière. Contre 18 pouces pour les deux roues de l’Interceptor. Cela lui donne un comportement légèrement différent sur la route. Sans pour cela nuire à ses qualités dynamiques. Avec un pignon arrière gagnant 3 dents, elle est également plus réactive à l’accélération. Par contre elle possède moins d’allonge.
MotoActus.be : Autre chose à ajouter ?
Pascal : Oui bien évidemment, mais pour cela il faudra attendre la publication complète de l’essai qui sera bientôt en ligne !
MotoActus.be : Et que penses-tu de la Classic ?
Pascal : Avec ce modèle, Royal Enfield remonte à l’essence même de son ADN. Jouant sur son histoire, il nous propose ses fondamentaux à travers la Classic. En regardant cette moto, vous comprenez d’où vient le constructeur indien. C’est une pure merveille.
MotoActus.be : Tout cela est bien, mais comment roule-t-elle ?
Pascal : Que diable, comme une Royal Enfield (il ricane !). Position de conduite impériale, moto équilibrée, moteur en adéquation, que demander de plus ?
MotoActus.be : Tu sembles être tombé sous le charme de cette moto ?
Pascal : Comment ne pas l’être. C’est une moto qui ne triche pas, elle annonce la couleur – au demeurant très belle dans ce bleu « Teal » – et respecte le cahier des charges. On ne peut pas être déçu. Ou alors, on se trompe de cible !
MotoActus.be : Je suppose que nous aurons plus de détails dans le compte-rendu de ton essai ?
Pascal : Exactement ! Maintenant je te laisse, je vais prendre une bonne douche – d’eau chaude – histoire de me réchauffer un peu. L’après-midi a été presque aussi froide que la matinée, et j’en ai bien besoin.
MotoActus.be : Ah, ah, bientôt, on va te plaindre ! Profite bien de cette soirée et bon retour au pays.