Reportage Rieju Aventura 500 : 1 000 kilomètres avec un seul plein ?

Une USP (Unique Selling Proposition) ou si vous préférez “proposition de vente unique”, est un terme commercial à la mode qui indique qu’un article possède des qualités uniques. Quelque chose qu’un autre n’a pas. Dans le cas de l’Aventura 500 de Rieju, il s’agit d’une monstrueuse contenance d’essence de 40 litres, répartie dans deux réservoirs. C’est déjà exceptionnel en soi, mais le fabricant espagnol de moto revendique également une autonomie “allant jusqu’à 1 000 kilomètres avec un seul plein”. Il ne nous reste plus qu’à vérifier cette affirmation ….

Texte : Jelle Verstaen

La moto

Notre fidèle monture pour cette mission est la Rieju Aventura 500. La marque Rieju d’origine espagnole navigue maintenant, comme bien d’autres, sous pavillon chinois avec Chongqing Hengjian Motorcycle Manufacturing. L’Aventura 500 utilise un bicylindre vertical Loncin de 500 cm3 développant 47 ch. Elle est équipée de suspensions entièrement réglables avec de grands débattements (190mm), de roues de 21 et 18 pouces, de crash bars, de protège-mains et d’un sabot moteur, d’un écran TFT avec toutes les connectivités possibles, et d’un ABS désactivable. Mais aussi de deux réservoirs de carburant qui totalisent 40 litres (20 + 20 litres). Pour un tarif d’à peine 7 999 euros…

L’objectif

Pour mettre les points sur les « i » : nous n’avons pas organisé cet essai dans le but d’atteindre les 1 000 kilomètres bon gré mal gré, par exemple en modifiant radicalement notre style de conduite. Mais l’inverse n’est pas vrai non plus. Non, nous ne voulons pas nécessairement vider les réservoirs avant d’atteindre le millier de kilomètres. Rien de tout cela. Nous sommes simplement curieux de voir combien de temps la moto tiendra avec un seul plein…

Le parcours

Plutôt que de rouler à vitesse constante sur un circuit fermé, nous avons choisi de tester l’Aventura 500 en relais dans des conditions de conduite réalistes. Au guidon, cinq journalistes qui tenteront chacun de réaliser quatre boucles de 50 kilomètres exactement – soit 200 kilomètres par tête de pipe – autour de notre rédaction. Le parcours est soigneusement choisi avec autant de zones à 30/50 et 70 km/h, complétées par une section à 90 km/h et un tronçon d’autoroute où la vitesse maximale autorisée en Belgique est de 120 kilomètres par heure. Cerise sur le gâteau, nous avons également introduit deux sections de chemin non goudronné – la moto s’appelle bien “Aventura” – et nous espérons que ce n’est pas uniquement pour son apparence…

1er relais : Jelle Verstaen

“En tant qu’instigateur enthousiaste de ce reportage, je ne suis que trop heureux de donner le coup d’envoi de cette longue nuit. Je suis heureux que mes collègues soient prêts à suivre mes plans et à sacrifier (une partie de) leur nuit de sommeil bien méritée pour calmer mon cerveau en ébullition. Merci, messieurs !”

23H30

“Une demi-heure avant minuit, le photographe Manu et moi arrivons à la rédaction. La pluie n’a cessé de tomber toute la journée, si bien que la chaussée a l’air bien détrempée. En plus des précipitations, la température a également chuté. Lorsque l’horloge sonne minuit, le thermomètre extérieur indique le même nombre de degrés Celsius. Des conditions idéales pour lancer une épreuve de marathon ? C’est ce que je pensais. Quoi qu’il en soit, la route m’attend, il n’y a pas lieu de s’appesantir. Juste avant le départ, je me dirige vers une station-service proche, je remplis les deux réservoirs jusqu’à ce que quelques gouttes jaillissent sur le bord et je remets les deux totalisateurs partiels à zéro – au cas où quelqu’un manipulerait par mégarde l’un des deux . En route !”

00H12

“Une telle balade nocturne ne devrait pas m’ennuyer. J’aime le calme et la tranquillité qui règnent lorsque l’on est plongé dans l’obscurité sur sa moto. Une musique douce en arrière-plan, les phares allumés et un trajet tranquille à travers la campagne. C’est très agréable. Mais le découragement ne tarde pas à venir. À peine trois kilomètres après le départ, je maudis mon itinéraire ambitieux et ce foutu temps maussade. Ce tronçon qui m’avait semblé être un jeu d’enfant lors d’un essai, avec de la terre, du gravier et de l’herbe, s’est transformé en un véritable bourbier. Une flaque d’eau dans laquelle j’ai d’abord enfoncé complètement la roue avant, avant d’embourber complètement l’arrière de la moto. Celle-ci se trouve maintenant en travers d’un chemin de tracteur profondément creusé, avec la roue avant plus haute que l’arrière, et un fossé profond de 30 centimètres derrière le pneu arrière. Comment ai-je pu me retrouver dans cette situation ? Je traîne, je tire, je transpire, je maudis la terre entière, mais au bout d’un quart d’heure, j’arrive à dégager l’Aventura. Ouf ! Je fais demi-tour et j’évite sagement cette partie de l’itinéraire pour les boucles à venir.!”

01H09

“Et bien, malgré ce faux départ, les 50 premiers kilomètres sont bouclés. L’Aventura se sent bien sur les voies lentes comme sur les voies rapides, ne se laisse pas distancer sur les chemins caillouteux et s’avère être une compagne agréable. La jauge de carburant affiche toujours tous ses segments, je n’ai donc pas besoin de faire de calculs. Bon !”

1H45

“Du point de vue de l’itinéraire, cette balade est parfaitement équilibrée pour un test varié, mais elle n’est pas vraiment excitante. Toutefois, la partie « tout-terrain » compense largement. En l’espace de deux minutes, un hibou vole au-dessus de mon casque, quatre lapins dégringolent devant mes projecteurs et je manque de me gaufrer au passage d’un tronçon de boue. Les suspensions de l’Aventura 500 se débattent en pompant joyeusement avant de reprendre de la consistance, ce qui rend le comportement de freinage quelque peu imprévisible. Bon, il ne s’est rien passé, et je suis de nouveau sur la route.”

3H11

“Le premier trait de la jauge de carburant disparaît après 185,5 kilomètres. Un premier trait sur les dix ( !) disponibles, répartis sur les deux réservoirs. Pour l’instant, les choses se présentent donc sous les meilleurs auspices pour notre objectif ! Presque en même temps que la disparition du segment de la jauge, la fatigue se fait sentir pour la première fois. Bon, encore 15 kilomètres et je pourrai passer le flambeau au suivant.”

3H48

“À cette heure nocturne, Pieter souffle de la buée avec sa visière ouverte, mais il semble tout à fait prêt. Je l’accompagne dans les réglages du tableau de bord, lui indique les parties de l’itinéraire à éviter et lui montre comment passer du réservoir avant au réservoir arrière, si nécessaire. Mais je ne m’attends pas à ce qu’il le fasse. Prêt pour les 200 prochains kilomètres ? Go !”

2ème relais : Pieter Ryckaert

4H00

“Il est quatre heures du matin lorsque je m’assois sur la selle spacieuse de la Rieju. Le café, c’est pour plus tard. Finissons-en au plus vite. J’entends vaguement quelques instructions sur l’itinéraire, mais je suis déjà « dans ma bulle ». Ou bien je ne me suis pas encore réveillé, c’est possible. Mais cet état disparaît immédiatement lorsque je dois freiner pour la première fois. Ce n’est pas le point fort de cette Chinoise à la mode espagnole, c’est certain. Drôle de mélange, et ce ne sera pas ma dernière folie. La prononciation de Rieju en est une autre. Rie-Jé-Hu ? Ri-è-choe ? Ritsjoe ? Afin, le fait que je puisse m’occuper de cela indique que je ne devrais pas accorder plus d’attention à la Rieju. Elle roule très bien. Selle correcte. Bonne protection contre le vent. Même sur l’autoroute, je n’ai pas besoin de fermer ma visière..”

4H47

“Je roule à environ 110 km/h sur l’autoroute, mais je ne me glisse pas dans le sillage des camions, je ne me couche pas sur le réservoir et je ne fais pas d’autres bêtises. La consommation doit être testée dans des conditions réalistes. Le twin vibre un peu, mais pas au point de devenir gênant. Le rétroéclairage bleu des commodos est pratique, à part le fait qu’on ne peut pas lire exactement de quelle commande il s’agit – seul le bord est éclairé….. Un peu de prudence, car un tronçon tout-terrain se présente. La Rieju se faufile sans problème entre les flaques d’eau et les lapins affolés. Les pneus CST offrent une bonne adhérence sur la surface boueuse. Sur le macadam, la Rieju tombe un peu fort dans les virages, mais on s’y habitue. J’effectue chaque boucle à un rythme très soutenu.”

5H59

“Dès 6 heures du matin, c’est fou le nombre de voitures qui apparaissent soudainement sur les routes. Je fredonne “Il est cinq heures” de J. Dutronc et je roule à vive allure. À 300 kilomètres exactement, le deuxième segment de la jauge disparaît. Il faut dire que le premier segment compte pour deux en termes de taille. Je calcule qu’avec ce nombre de segments et qu’à cette vitesse, j’ai une autonomie incroyable de 1 200 kilomètres. Mais cette logique peut déjà être abandonnée après 350 kilomètres : à ce moment-là, le quatrième segment disparaît déjà et, peu après, la Rieju se retrouve même sur la réserve. À partir de ce moment, la jauge de carburant semble se dérégler. Un nouveau segment apparaît, il devient jaune, puis vert à nouveau, soudain même rouge, puis à nouveau vert.”

7H42

“Je termine ma dernière boucle après 409 kilomètres parcourus – une sortie d’autoroute manquée – et voilà. Et cela se termine beaucoup plus vite que prévu. Je laisse à mon collègue le soin de passer sur le deuxième réservoir. Je vais me coucher et je verrai peut-être à mon réveil où la Ventura s’est échouée ….”

3ème relais : Frank Vanhove

7H51

“Un peu plus tôt que prévu, je prends le guidon à la place de mon collègue Pieter – qui avait manifestement un bon rythme de croisière. Mais je comprends vite son rythme soutenu : après quelques kilomètres, je me rends compte que l’Aventura se comporte plutôt bien pour une moto de moyenne cylindrée. Surtout à partir de 5 000 tr/min, la moto est tout à fait dans son élément, bien qu’un bruit sourd et agaçant provenant d’un morceau de carénage, vibre à la mesure. On s’y habitue.”

8H44

“Il faut dire que j’adore la selle de l’Aventura 500. Son comportement est bon, je peux laisser mon casque jet parfaitement ouvert grâce à l’excellente protection contre le vent, la selle est en fait plus confortable que celle de ma japonaise quotidienne et la position de conduite est également parfaitement adaptée au tourisme. Je pourrais continuer ainsi pendant une journée entière sans aucun problème. Seuls les freins me déçoivent, avec une spongiosité que je n’ai pas souvent rencontrée sur une moto d’essai. Un jeu de conduites de frein en acier et des étriers plus performants seraient souhaitables – mais avec un prix correspondant, sans doute.

10H36

“Ça y est : le premier réservoir est vidé jusqu’à la dernière goutte. À ce moment-là, 547,3 kilomètres s’affichent au compteur, ce qui nous surprend. Avec Pieter, le réservoir avait atteint sa réserve près de 200 kilomètres plus tôt ( !). Bref, il est temps de passer sur le deuxième réservoir. Pour ce faire – comme on me l’a recommandé – je coupe le contact, je tourne le robinet d’essence sur la position « 2 », j’appuie juste à côté de l’écran TFT sur le bouton de la pompe à essence correspondante et je redémarre le moteur. Je peux maintenant continuer !”

11H47

“J’effectue également mon dernier tour de piste les doigts dans le nez. Après un peu plus de 600 kilomètres, la Rieju n’a toujours pas montré de signes de faiblesse et la jauge d’essence projette toujours fièrement tous ses segments sur l’écran. C’est peut-être un peu prématuré ou trop confiant, mais je parie peu à peu mon bas de laine sur le fait que nous atteindrons les 1000 kilomètres aujourd’hui. Même si l’affichage un peu folklorique me fait encore douter. Notre collègue limbourgeois m’attend avec un large sourire et un sandwich bien mérité lorsque je me présente à notre rédaction un peu plus tôt que prévu. Le temps de blablater et de diner rapidement ensemble, avant qu’il ne gare son presque double mètre sur l’Aventura 500 à la selle plutôt basse (840 mm) pour lui.

4ème relais : Gijs Gilis

12H03

“L’estomac plein et le deuxième réservoir également, je commence mon périple. Le compteur affiche 611 kilomètres lorsque je lâche pour la première fois l’embrayage, plutôt instable, et que je me dirige vers la première zone de hors-piste. Là, les choses se gâtent presque immédiatement. Non pas pour moi et l’Aventura, mais pour l’écureuil qui décide à la dernière minute d’inspecter de près les pneus crantés. Un œil fermé, je me prépare à l’impact – enfin, bon, ce n’est pas comme si ce hamster surdimensionné avait la taille d’une voiture arrivant en sens inverse… – mais finalement rien ne se passe. La créature s’en tire avec une belle frayeur, tout comme moi.”

15H43

“Rien à signaler, monsieur ! Juste avant que je ne prenne mon relais, mon collègue Frank a mis en marche le deuxième réservoir, de sorte que je me trouve actuellement dans la zone de sécurité. D’un point de vue purement mathématique, il devrait en être ainsi pendant toute la durée de mon relais. Le fait de savoir cela enlève une partie de la tension, mais cela me donne aussi le temps de modeler mon jugement sur la machine. Et cela s’avère être une véritable aubaine. Il est vrai que l’Aventura 500 semble un peu lourde. Mais elle est aussi très stable en tout-terrain, le moteur fait plus que son travail et même avec mon bon mètre nonante, je suis parfaitement à l’abri du vent.”

16H14

“En fait, je devais passer le relais vers le kilomètre 800, mais je continue un peu juste pour le plaisir. L’Aventura est très confortable, un soupçon d’été indien s’est installé aujourd’hui et je m’amuse donc bien. J’imagine établir un record de consommation dans mon casque en continuant ! Bien sûr”.

17H21

“Mais bientôt, le voyant jaune du réservoir s’allume – beaucoup plus tôt que prévu – et dès que j’ai franchi les 850 kilomètres, la teinte du tableau de bord passe au rouge. Mince, ça ne se passe pas tout à fait comme prévu… Un instant, je crains d’être bloqué à plus de 100 kilomètres de l’arrivée, mais je ne décroche pas. Donc une mauvaise indication sur le tableau de bord. En ce qui me concerne, un compteur indiquant l’autonomie restante serait bien plus pratique que la bonne vielle jauge du réservoir. Fatigué mais soulagé, je gare la Rieju une dernière fois, pour moi en tout cas, devant le quartier général. Allez, Frank !”

5ème étape: : Frank Vanhove

17H35

“A 915,3 kilomètres, je reprends le guidon de la Rieju Aventura 500 pour la deuxième fois. Le cœur serré, car les deux jauges de carburant clignotent maintenant en rouge. Mais si je retiens quelque chose de mon premier relais, c’est que l’Aventura gère magistralement les dernières gouttes de carburant dans son ventre. La barre magique des 1 000 kilomètres se rapproche à grands pas !”

18H18

“Alors que je boucle mon présumé avant-dernier tour, je réfléchis un instant à la journée passée au guidon de l’Aventura, car cette moto reste dans mon esprit comme une excellente machine pour ceux qui recherchent une bonne moto, simple, avec laquelle ils peuvent se rendre au travail tous les jours dans le confort, sans une once de douleur. Ou, pourquoi pas, qui ont le virus du voyage et n’ont pas 20 000 euros à dépenser. Bon petit moteur, châssis solide, équipement complet et même les pneus, que je ne connaissais pas, ont bien fonctionné. Rien à redire.”

19H02

“Oui, oui, oui ! Au moment où je prends la dernière sortie de l’E17, le trip partiel passe de 999,9 à… 0,0. Mille kilomètres, mille putains de kilomètres. Avec un seul plein. Rieju tient tout simplement ses promesses, sans le moindre scrupule. Aucun grain de sel n’est venu enrayer la machine – il suffit de faire le plein, de tourner la clé et d’aller de l’avant. Bon, l’objectif est atteint – on débouche la bouteille, alors ? Eh bien, non. La curiosité prend le pas sur la soif. Parce que si vous parvenez à parcourir un millier de kilomètres, il y a peut-être moyen d’en faire un peu plus, n’est-ce pas ?”

20H05

“J’effectue les derniers kilomètres de mon dernier tour, je passe devant la rédaction et… je refais un tour ! Malgré les jauges d’essence chauffées à blanc, l’Aventura 500 n’a toujours pas signalé qu’elle en avait assez. Pas de hoquètement, ni d’halètement, la réponse à la poignée d’accélérateur reste vive et je continue de rouler.”

20H13

“C’est bien le râle de l’agonie ! Un bruit sourd et hésitant, pas de son pendant un moment, puis une reprise en hoquetant et c’est fini. Mais il n’y a pas de honte à cela. Avec un réservoir presque vide, j’ai parcouru – une fois de plus – un bon nombre de kilomètres. 154,6 kilomètres, ce qui permet d’atteindre 1 069,9 kilomètres. Si l’on fait une conversion rapide, cela représente une consommation de 3,73 litres aux 100 kilomètres, soit moins d’un litre tous les 27 kilomètres. Et ce, sans effort supplémentaire ni tricherie. Superbe. Dans l’euphorie qui l’accompagne, je ne me soucie même pas de devoir pousser les 190 kg de la bête (merveilleusement légère, sans essence) un demi-kilomètre plus loin, jusqu’à la station-service. Je fais le plein, je sors et je commence tout de suite à planifier. Est-ce que j’arriverai à Marseille avec un seul plein ?”

Newsletter MotoActus

Vous souhaitez être tenu informé gratuitement de toute l'actualité moto ? Abonnez-vous à notre newsletter et recevez régulièrement le meilleur de l'actualité, les essais des motos et scooters récents, des interviews exclusives, et bien plus encore !
Vous pouvez vous désinscrire à tout moment grâce au lien en bas de chaque newsletter. Nous attachons une grande importance à votre vie privée. Notre politique de confidentialité peut être lue sur le site Internet. En nous envoyant ce formulaire, vous acceptez les conditions énoncées dans la politique de confidentialité.
Inscrivez-vous et recevez les dernières infos du monde de la moto !

"*" indicates required fields

This field is for validation purposes and should be left unchanged.

Nous utilisons des cookies ou des technologies similaires (par exemple, des pixels ou des plug-ins de réseaux sociaux), notamment pour optimiser votre expérience d’utilisateur sur notre site Internet. Par ailleurs, nous souhaitons utiliser des cookies d’analyse et de marketing pour rendre votre visite de notre site Internet plus personnelle, pour vous envoyer des publicités ciblées et pour que nous puissions recueillir de meilleures informations sur votre utilisation de notre site Internet.

Acceptez-vous que nous utilisions des cookies pour optimiser votre expérience d’utilisateur de notre site Internet, afin que nous puissions l’améliorer et vous surprendre avec des publicités ? Dans ce cas, veuillez confirmer en cliquant sur « OK ».

Ou souhaitez-vous définir vos préférences concernant les différents types de cookies ? Ceci est possible grâce à notre politique en matière de cookies. Souhaitez-vous plus d’informations sur notre utilisation des cookies et sur la façon dont vous pouvez les supprimer ? Nous vous invitons à lire notre politique en matière de cookies.