Thierry au BMW GS Trophy : #itsnotarace
Le BMW GS Trophy ressemble à cela : lâcher 60 hommes et femmes dans le désert namibien pendant six jours sur des motos identiques, avec un classement. Et dire ensuite que ce n’est pas une course.
Texte : Thierry Sarasyn
Et pourtant, c’est exactement ce que BMW fait avec les participants du BMW GS Trophy 2024 qui débute dimanche. Tout se passera-t-il bien ? Votre serviteur qui fait même la course à la machine à café de la rédaction, est sur place pour le savoir.
Avant le grand rendez-vous
Dimanche marque le début du BMW GS Trophy 2024. 16 équipes masculines et 6 équipes féminines se disputeront les honneurs de la BMW ici en Namibie. Chaque pays dispose également d’un MRP (Media Related Person) qui suit les équipes. Dans le cas présent, il s’agit de votre humble serviteur qui accompagne l’équipe du Benelux sur une moto de compétition identique, la R 1300 GS Trophy. Même itinéraire, même groupe, mais le PRM n’est pas autorisée à participer aux épreuves ou aux défis que les équipes doivent relever en cours de route. Un parcours de trial sur le dos d’un lion ? Un sprint contre un rhinocéros ? Désolé, ce n’est pas possible.
Facile à suivre
D’autre part, le MRP s’occupe de faire les photos de l’ensemble de l’événement et alimente à la fois les réseaux sociaux de ce beau site web, motornieuws.be, motojournal.be et les pages de Moto73. Il est également en charge des images à envoyer aux médias sociaux de BMW Belux et BMW NL.
Comme vous pouvez l’imaginer, c’est un défi en soi et je serai occupé tous les jours après mon arrivée pour faire parvenir toutes les photos, vidéos et nouvelles au Benelux. Et c’est une bonne nouvelle pour vous, cher lecteur, car il sera ainsi particulièrement facile de suivre le GS Trophy.
Une édition difficile en perspective ?
Cette édition en Namibie promet. Les PRM sont arrivés deux jours à l’avance, afin d’être briefés sur les jours à venir avec un peu de « grundlichheit » allemand et de participer à une journée de test pour déterminer s’ils avaient le niveau requis pour rouler avec les équipes.
Cette journée de test a donné lieu à un résultat surprenant : tout le monde a réussi à terminer le parcours de trois heures – même si certains sont entrés en contact avec le sable namibien – et tout le monde a donc été jugé apte à participer au Trophée. Seulement… après une demi-journée de chaleur et plusieurs kilomètres de sable lourd dans le lit des rivières, tous les journalistes n’étaient pas aussi enthousiastes à l’idée de participer au Trophée à moto. Les places dans les voitures suiveuses – que tout le monde a d’abord boudées – ont été prises d’assaut.
Objectif final :
Pour être clair : je le ferai sur une moto. A partir de dimanche, le vrai travail commence et un GS Trophy est prévu pour être physique, technique et mentalement difficile. Avec un grand objectif : le vendredi 20 septembre, célébrer les vainqueurs avec une grande fête dans un groupe où de nouvelles amitiés se seront forgées et des histoires se seront créées et qui dureront des années. La rédaction de MotorNews et MotoActus.be est prévenue : le dernier mot est loin d’être dit !
Dimanche ça commence pour de bon
Et pour en revenir au début : s’il ne s’agit pas d’une course, comment célébrer un vainqueur ? Eh bien, là aussi, il faut faire preuve d’une certaine originalité allemande. Ce n’est pas une course, c’est une compétition. La course, c’est la vitesse ; la compétition, c’est la victoire. Répartie sur six jours, la compétition totalise 1 400 km. Cela comprend une étape de sable difficile à mi-parcours et une course marathon de 480 km. Et croyez-moi, l’équipe du Benelux sera aux avant-postes à la fin de l’étape, tant chez les hommes que chez les femmes. Dès dimanche, Karen Weckx, Nadine van de Scheur, Jeffrey Kiestra, Stephan Sleeckx et Arnaud Allard seront les vedettes de cette compétition ainsi que du BMW GS Trophy 2024. Allez go !