Top 5 des bicylindres de moins de 500 cm3 pour s'amuser sur circuit
Nous en sommes convaincus depuis longtemps : pour la plupart d’entre nous, le plaisir de conduire ne se résume pas à des motos de plus de 200 ch. Il est beaucoup plus difficile de pousser une machine de moins forte cylindrée à ses limites, y compris pour les pneumatiques et les suspensions, en faisant hurler le moteur comme un diable. À cet égard, 2024 pourrait être une grande année dans le créneau des motos de moyenne cylindrée avec comme critères : plaisir sur circuit, moins de 500 cm3 et moteur bicylindre. Voici nos préférées.
Aprilia RS 457
Elle arrive bientôt, Aprilia lance une version plus “light” de sa RS660 qui flirte également avec les lignes acérées de la RSV4, et vise à faire la pluie et le beau temps en moins de 500 avec un bicylindre parallèle callé à 270° à refroidissement liquide. Au menu : 457 cm3, deux arbres à cames en tête, quatre soupapes par cylindre et une puissance maximale de 47 ch – idéale pour les pilotes A2.
L’ensemble est complété par un poids en ordre de marche de 175 kg, un système ride-by-wire, des gommes sportives, un étrier de frein avant à montage radial, trois modes de conduite, un contrôle de traction réglable (et débrayable), et une suspension réglable en précharge des ressorts. Un quickshifter est disponible en option, mais son prix reste à déterminer.
Kawasaki Ninja 500 SE
La Ninja 400 disparait au profit de la 500 qui n’a pas grand-chose en commun avec la nouvelle ZX-4RR, si ce n’est ses lignes élégantes de Ninja, mais la nouvelle venue est dotée d’un tout nouveau bicylindre parallèle de 451 cm3 refroidi par liquide. Il développe 45,4 ch à 9 000 tr/min, délivre 42,6 Nm et est équipé de série d’une boîte de vitesses à six rapports avec embrayage à glissement limité. Ce nouveau twin est logé dans un cadre treillis en acier qui s’appuie sur une fourche avant conventionnelle et un monoamortisseur, tandis que le pilote peut consulter l’écran couleur TFT (avec connectivité via l’application Rideology) pour obtenir toutes sortes d’informations.
Pour notre marché, la Ninja 500 sera distribué en version SE – abréviation de Special Edition – avec un coloris unique, un fonctionnement sans clé KIPASS de série, et un port de charge USB-C également de série. Prête à rouler, la Ninja 500 ne pèse que 172 kg, et en incluant la garantie de 4 ans et l’assistance routière Kawasaki, elle sera affichée à 7 499 €.
Benelli Tornado 400
Le dernier challenger en date est l’un des trois modèles Tornado carénée présentés par Benelli à l’EICMA. Avec ses 399 cm3, la Tornado 400 est peut-être la plus légère du groupe en termes de cylindrée, mais avec ses 47,6 ch, elle ne devrait pas se laisser distancer par la concurrence. Le bicylindre parallèle à refroidissement liquide peut compter sur un double arbre à cames en tête et transmet ses chevaux sur l’asphalte par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses à six rapports et d’une transmission par chaîne. Le petit bloc est logé dans un cadre tubulaire en acier, le monobras oscillant et la roue arrière partiellement sablée attirant l’attention.
A l’arrière, l’ensemble repose sur un monoamortisseur avec biellette, une fourche inversée de 37 mm s’occupe de l’avant, et en état de marche, la Tornado 400 pèse environ 172 kg. La belle carrosserie est agrémentée d’un éclairage à LED, d’un écran TFT avec connectivité, d’une prise de charge USB et d’un véritable système de contrôle de la pression des pneus. Pour le freinage, Benelli compte sur des Nissins à montage axial. Il nous reste à attendre le prix, mais nous pensons qu’il sera, dans la bonne tradition Benelli, bien inférieur à celui de la concurrence.
Honda CBR500R
Honda envoie en pâture un challenger entièrement rafraîchi. La toute nouvelle CBR500R arbore un habillage remodelé à l’image de la nouvelle Fireblade avec un moteur qui trouve également refuge dans la nouvelle CB500 Hornet. Ce bicylindre parallèle de 471 cm3 à refroidissement liquide, compatible A2 et doté d’un embrayage à glissement limité, développe exactement 47 ch (8 600 tr/min) et 43 Nm (6 500 tr/min). Il est équipé d’un antipatinage HSTC débrayable et bénéficie d’un calculateur et d’une injection modifiés par rapport à sa sœur dénudée.
Honda tente d’attirer les pilotes en herbe avec des ailerons, des feux à LED sur tout le pourtour, un écran TFT de 5 pouces avec connectivité et, surtout, une fourche Showa SFF-BP inversée de 41 mm et un monoamortisseur Showa (précharge du ressort réglable sur 5 positions), tandis que les freins Nissin à quatre pistons montés radialement mordent dans deux disques avant de 296 mm. Cette double configuration est d’ailleurs unique dans cette liste. En ordre de marche, la CBR500R – plutôt puissante dans cette catégorie – pèse 191 kg, le prix de départ est de 7.749 euros.
CFMoto 450SR S
Non, la CFMoto 450SR n’est pas tout à fait nouvelle, par contre la version S l’est. Cette petite sœur sportive de la 450SR arrive sur notre marché ce mois, avec un certain nombre de modifications. Comme la plupart des concurrents de cette liste, les Chinois optent pour un bicylindre parallèle à refroidissement liquide de 449 cm3 qui développe 47 ch (à 9 500 tr/min) et 39 Nm (à 7 600 tr/min).
Mais la S, plus sportive, reçoit de série un monobras à l’arrière, un silencieux d’échappement plus bas et plus petit, une aérodynamique modifiée (ailerons et carénages apparents), un frein arrière amélioré (double piston de 240 mm au lieu d’un simple piston de 220 mm), un écran TFT, un antipatinage et un embrayage à glissement limité. Les très belles lignes européennes de cette moto sortent des planches à dessin de KISKA, le poids en ordre de marche est de 168 kg et les freins son signés Brembo. Pour 6 999 euros (500 euros de plus que la SR), vous pouvez mettre la main sur cette S, avec une garantie de cinq ans.