Trevor DTRe Vince revient de loin
Après un démarrage remarquable avec la DTRE Stella en 2020, les choses se sont compliquées pourt Trevor Motorcycles pendant un certain temps, mais aujourd’hui la marque de Philippe Stella et Jeroen-Vincent Nagels est de retour. Et avec sans doute, plus de chances de succès. C’est la conclusion à laquelle est parvenu Thierry, qui a non seulement rencontré JV Nagels et Stella, mais a également travaillé sur la nouvelle Trevor DTRe Vince.
Une grande différence
Trevor a donc fait une entrée remarquée avec la DTRe Stella. Cependant, en raison d’événements indépendants de la volonté des forces motrices Stella et Nagels, le développement de la Stella a été interrompu. C’est avec la nouvelle Trevor DTRe Vince que l’entreprise poursuivra à nouveau ses objectifs. Ce qui est également appréciable, c’est que les deux fondateurs ont désormais chacun un modèle qui porte leur nom. Nous avons eu le plaisir de tester les deux modèles. Il y a trois ans avec la Stella, et tout récemment avec la Trevor DTRe Vince. La différence est énorme.
Le moteur semble beaucoup plus homogène, la puissance délivrée est plus progressive et, très important, la réponse à la poignée d’accélérateur est directe et douce. Avec le modèle précédent, nous avions constaté un certain retard à l’accélération et l’impression de conduire un prototype qui nécessitait encore quelques modifications. Ce n’était pas si loin de la vérité, d’ailleurs. Sur la Vince, on n’a pas cette sensation. La moto est « finie », du moins c’est l’impression qu’elle donne. Il n’est pas exclu que quelques détails supplémentaires soient modifiés sur les versions de production finales. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une moto électrique aboutie.
Maris
Ce qui est important dans cette histoire, c’est que l’assemblage et la mise au point se font chez Maris Racing. Qui est Alain Maris ? Un ancien champion national de motocross et plusieurs fois champion de motocross classique. Mais avant tout, un homme avec des mains en or qui restaure et construit des véhicules tout-terrain de collection. Vous savez donc que vous allez travailler avec quelqu’un qui a le sens du détail et qui sait régler une moto. Si Trevor a toujours eu une longueur d’avance lorsqu’il s’agit de combiner le design et le minimalisme, il a désormais ajouté des caractéristiques de conduite de haute qualité. Avec un frein au pied, nécessaire dans certains pays, et surtout un châssis finement adapté au caractère d’une moto. La Trevor DTRe Vince est une belle machine au style unique et à l’excellente maniabilité. Elle restera également sous la barre magique des 10 000 euros. Si l’on réunit tous ces éléments, on comprend le potentiel de réussite de la moto. Mais ce n’est pas tout.
De bonnes dispositions
La Trevor DTRe Vince dispose d’une bonne autonomie. Il est possible de parcourir 100 km avec une seule charge ; sur bonne route et en cas d’utilisation correcte, il est même possible d’en parcourir davantage. Le faible poids de la moto y est pour beaucoup. En quatre heures, la batterie est complètement pleine, mais après deux heures de charge, vous pouvez à nouveau parcourir une grande distance. La moto convient donc parfaitement aux trajets quotidiens, à l’utilisation en ville, mais aussi aux voyages. Thierry a même l’intention de faire un très grand voyage, mais cela demande un peu de préparation. Ce qui compte le plus ici, c’est qu’il s’agit d’une moto qui devrait bien marcher avec une autonomie suffisamment longue.
Tout pour réussir
Il est vrai qu’il existe des motos électriques ayant une plus grande autonomie et d’autres ambitions. Mais si on souhaite que la moto électrique réussissent à grande échelle, c’est avec ce type de véhicule qu’il faut travailler. Très ludique, facile à utiliser surtout par les titulaires d’un permis de conduire B, esthétique et abordable. De plus, personne ne sera surpris si vous l’emmenez faire un tour sur un chemin de terre. Car l’engin est encore plus silencieux que Zelensky après une rencontre avec Donald Trump. Il faut dire que pour la transmission, la chaîne du modèle précédent a été remplacée par une courroie, plus silencieuse et plus conviviale. La puissance nominale est de 11 kW, ce qui convient aux titulaires d’un permis de conduire B. La puissance de crête est de 22 kW, ce qui convient à tous ceux qui aiment s’amuser sur deux roues.

Moins, c’est plus
La Trevor DTRe Vincent utilise des composants de haute qualité. Cela inclut les freins Nissin, qui sont à la fois puissants et dosables. Mais aussi la transmission par courroie Gates et la fourche inversée de 43 mm qui porte le nom de Trevor mais qui, selon moi, provient des rayons d’un fabricant de suspensions réputé.
La DTRe Vince est actuellement homologuée pour une utilisation sur la voie publique en Europe, et l’homologation aux États-Unis est en cours. La disponibilité de la moto est prévue pour les mois d’été 2025. À 9 995 euros, les hommes de Trevor restent sous la barre des 10 000 euros. Vous pouvez d’ores et déjà précommander la moto.