Questions en rafale après l’essai de la Triumph Speed Twin 1200 (RS) 2025
Aucune tâche n’est trop difficile pour Thierry. Alors que le bicylindre de la Triumph Speed Triple 2025 faisait encore tic-tac, il téléphonait déjà pour raconter comment il avait testé la nouvelle néo-rétro de Triumph. Il n’y avait , sans doute, pas grand-chose d’autre à faire à Majorque…
MotoActus : Comment s’est passé l’essai de cette nouvelle Triumph ?
Thierry Sarasyn : Tu veux dire l’essai de ces Triumph(s), car j’ai pu tester deux versions. La Triumph Speed Twin a reçu des mises à jour, mais il existe maintenant une deuxième variante RS. Elle se distingue principalement par des suspensions différentes, de meilleurs freins, un quickshifter, un mode de conduite supplémentaire, des couleurs personnalisées, des pneus plus sportifs et une position de conduite un peu plus extrême.
MotoActus : Une différence qui se ressent ?
Sarasyn : Oui, mais pas en raison d’une maniabilité supérieure. La RS est différente et possède une certaine vélocité, mais cela dépend d’abord de ce que vous recherchez le plus. Comme le suggère ce qui précède, la RS est plus performante en termes de potentiel sportif. Cependant, Triumph a choisi des routes où ce potentiel ne peut pas être exploité. Nous avons pris beaucoup de virages ! Facilement 15 virages par kilomètre. Et nous avons parcouru 170 km. Plus de 2 000 virages ont été pris. Je ne plaisante pas. Et pas une seule fois nous n’avons dépassé les 4 000 tours. 5 ch supplémentaires donnent une nouvelle puissance maximum de 105 ch. Mais cet appoint de quelques chevaux était aussi utile qu’une théière en chocolat. Je n’ai rien remarqué.
MotoActus : La recherche de la puissance maximale n’est donc pas la seule chose qui compte pour découvrir le potentiel sportif ?
Sarasyn : C’est vrai, mais certaines routes sont restées humides toute la journée et nous n’avons pas pu rouler à fond. On sent que la RS a plus à offrir, mais dans quelle mesure, nous devrons le découvrir avec un essai plus long en Belgique. D’ailleurs, il ne s’agit pas seulement du potentiel sportif supplémentaire. Certains clients apprécieront également l’aspect haut de gamme.
MotoActus : Triumph est connu pour cela. La Triumph Speed Twin 1200 standard ne bénéficie-t-elle pas déjà d’une aura haut de gamme ?
Sarasyn : Mais le syndrome de Media Markt s’applique ici. Lorsque vous voyez tous les écrans plats côte à côte, vous avez toujours tendance à vous tourner vers le meilleur ou le plus cher – ou vers ce qui correspond à votre budget. C’est également le cas ici. Si vous regardez et pilotez la Speed Twin 1200 standard, vous en serez totalement satisfait et n’aurez aucune envie de vous tourner vers une version plus performante. Mais celle-ci existe désormais sous la forme de la RS. Ce n’est qu’en les comparant que vous pourrez faire votre choix.
Nous devons cependant avouer que sur les routes sinueuses près de Deia et de Soller, la position plus détendue des genoux moins pliés et le guidon légèrement plus haut nous ont fait pencher en faveur de la version standard. Peut-être aussi parce que les genoux en question ne sont plus en très bon état. Quoi qu’il en soit, c’est une question de préférence personnelle.
MotoActus : Quels sont les points forts ou les points faibles de ces motos ?
Sarasyn : C’est une bonne question, j’ai certainement quelque chose à dire à ce sujet, mais je préfère le faire dans le test complet qui paraîtra encore ce week-end. Sinon, ce ne sera plus un questionnaire, mais un marathon.
MotoActus : Ok. Rien d’autre à signaler ?
Sarasyn : Savais-tu que la pieuvre a trois cœurs ?
MotoActu : Heu, non…
Sarasyn : Moi non plus, mais j’ai lu que c’était un bon moyen de mettre fin à une conversation de manière élégante. Alors, bye bye.