Questions en rafale après l’essai des Kawasaki Z 500 et Ninja 500

Les appellations ” Z ” et ” Ninja ” sont emblématiques chez Kawasaki, mais c’est la première fois qu’une version 500 de ces modèles est lancée. Thierry est allé tester ces motos entièrement nouvelles dans le cadre idéal de la région d’Alicante.

Il fait beau sur Alicante, et il y avait donc beaucoup de chance que notre journaliste et boss se retrouve sur une terrasse locale avec un Tinto de Verano. Avant d’en arriver là, nous avons pu recueillir ses premières impressions sur le dernier duo Kawasaki.

MotoActus.be : Ça bouge beaucoup, pour l’instant, dans la catégorie des 500cc. Comment les deux nouvelles Kawasaki se sont-elles comportées ?

Thierry Sarasyn : “Très bien? Les deux motos sont entièrement nouvelles. Le moteur trouve ses racines dans les blocs 300 et 400 cm3 que Kawasaki a dans sa gamme depuis un certain temps et avec lesquels ils ont collectionné les titres mondiaux en supersport comme s’il s’agissait de cartes Panini. Aujourd’hui, ce moteur a été doté d’une course plus longue, ce qui signifie plus de cm3, mais surtout plus de couple.”

Et pourquoi pas plus de puissance ?

“Réfléchis… ces motos doivent être accessibles aux détenteurs du permis A2. Elles n’atteignent d’ailleurs même pas les 35 kW autorisés.”

Ah bon !  Et pour quelle raison ?

“Pour satisfaire aux normes du permis de conduire A2, il faut également respecter un certain rapport poids/puissance. La Z pèse à peine 168 kg et n’a donc droit qu’à 33,4 ch. La Ninja pèse 3 kg de plus. D’ailleurs, non seulement ce bicylindre a la même puissance que celui de l’Eliminator 500 récemment testée, mais la cartographie n’est pas non plus très différente. Par conséquent, la Z et la Ninja tournent à un régime légèrement plus élevé, ce qui augmente leur potentiel sportif.“

Comment décrirais-tu le caractère moteur ?

“Le couple est bien présent, lol. Ce moteur est bien plus mature qu’on ne le pense. En quatrième, par exemple, tu peux repartir en douceur à partir de 45 km/h, mais tu peux également atteindre 120 km/h si tu le souhaites. Bien sûr, tu es sur une machine A2 de 451cc, et tu dois fréquemment utiliser la boîte de vitesse, mais le couple élevé – et le faible poids – signifie que tu n’as pas nécessairement besoin d’être sur le bon rapport. En fonction de ton style de conduite, tu disposes d’une certaine marge de manœuvre dans le choix des rapports. Une chose prévaut clairement sur les deux modèles : le facteur plaisir.”

La Ninja est-elle une Z avec un carénage ?

“Non, il y a pas mal de différences. À tel point que je vais rédiger deux articles distincts pour les deux modèles. Ils seront bientôt à découvrir sur MotoActus.be“

Une dernière chose à ajouter ?

“L’atout principal de ces deux machines concerne le rapport poids/puissance, mais pas que. Je pense également au rapport prix/qualité. La Z 500 est affichée à partir de 6549 euros, et vous en avez vraiment pour votre argent. Il en va de même pour la Ninja 500, qui coûte 7 199 euros et offre encore plus. Des clignotants intégrés dans le carénage, un écran TFT, le démarrage sans clé… ce sont des choses que l’on attend généralement sur des motos de plus forte cylindrée plus onéreuses. C’est pourquoi je ne considère pas ce duo Kawasaki comme de simples motos A2 de niveau supérieur, mais comme des motos qui ont une chance de conquérir le coeur – et le portefeuille – des titulaires d’un permis de conduire complet. Le facteur plaisir, tu te souviens ?”

Nous attendons déjà avec impatience l’essai complet !

“La patience est une vertu, mais l’essai de la Z sera bientôt en ligne. Maintenant, place à la balade. Comme habituellement sur toutes ses présentations presse où Kawasaki équipe ses motos d’essai avec un GPS, nos Z et Ninja sont pourvues de cet accessoire. Il n’est donc pas question de suivre en peloton un ouvreur, mais de rouler – seul ou en petit groupe – à son rythme dans les montagnes. Il fait encore 20° ici, je pense que je vais bien en profiter.”

Manifestement, tu apprécies ces motos….

“En dehors de la question, je viens de repérer une terrasse sur la route le long de la côte, juste avant Alicante….“